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| موضوع: Comprendre un texte argumentatif الجمعة أكتوبر 25, 2013 4:39 pm | |
| Comprendre l’étude du texte argumentatif
Questions de compréhension et d’analyse :
Pour mieux comprendre le texte et mieux répondre aux questions, il est important de repérer la thèse, les arguments, les exemples et les principaux connecteurs logiques. Pour cela, on peut suivre la démarche suivante : - Relever les éléments du paratexte : titre du texte, auteur, date et lieu de publication, etc… Cette première étape a pour but de tenter d’obtenir des clés d’entrée dans le texte : quel est le thème principal ? A propos de ce thème, quelle est l’opinion de l’auteur (thèse) ?
- Répondre aux questions suivantes : Qui parle ? Auteur, locuteur ↔ système énonciatif (pronom personnel, déictiques, temps et modes des verbes, ponctuation…) A qui parle-t-il ? Destinataire (partisan de la thèse adverse ? Sans opinion ? ↔ système énonciatif (moi-ici-maintenant-présent de l’indicatif, points d’interrogation, d’exclamation…) De quoi ? thème, thèse ↔ champ lexical dominant, point de vue à propos du thème Où ? déictiques spatiaux Quand ? déictiques temporels Comment ? ↔ genre, type, tonalité du texte, figures de style, fonction dominante de la communication Pour quoi ? ↔ dans quel but (convaincre, persuader, délibérer) l’auteur écrit ce texte Les caractéristiques principales d’un texte argumentatif Pour repérer la thèse, on peut commencer par identifier le thème (justifié par un champ lexical dominant) qui répond à la question : de quoi parle l’auteur ?
Puis, le thème identifié, on repère le propos de l’auteur sur le thème donné, c’est-à-dire son point de vue (favorable ou défavorable) à propos dudit thème. « Que dit l’auteur à propos de ce thème ? » est la question que l’on pourrait se poser pour repérer la thèse.
La thèse est la position (pour ou contre, appréciative ou dépréciative) qu’a le locuteur par rapport au thème
La thèse étant ce qu’il faut démontrer, elle est souvent au début et/ou à la fin du texte (mais pas toujours).
La thèse est souvent formulée à travers une phrase déclarative, affirmative, de caractère absolu : c’est une vérité (de l’auteur) qui se présente comme LA vérité : « Multiples sont les motifs que nous avons de protéger la nature ».
Remarque : la thèse est souvent exprimée à travers un lexique appréciatif, un système énonciatif marqué, un présent de l’indicatif (à valeur de présent de vérité générale) comme temps dominant.
L’antithèse est souvent liée à un lexique dépréciatif, des guillemets, le conditionnel comme mode, l’ironie…
Le degré d’implication de l’auteur dans son texte :
Il y a trois principaux degrés d’implication d’un auteur dans son texte. Le premier, qui révèle une implication directe, totale, personnelle, individuelle de l’auteur dans son texte, est manifeste à travers l’emploi du pronom personnel singulier « je » : J’accuse.
Le second, qui révèle une implication plus collective, l’auteur faisant partie de la collectivité, est révélé grâce au pronom personnel pluriel « nous » : nous pensons que les écologistes ont le devoir d’être d’abord des résistants.
Le troisième, à travers le pronom personnel indéfini « on », marque une implication indirecte voire masquée de l’auteur dans son propos. Pour des raisons personnelles (censure, stratégie argumentative…), l’auteur peut choisir de ne pas s’impliquer directement dans son propos. Mais ce « on » est aussi ambigu. On distingue en effet dans l’argumentation le « on » inclusif du « on » exclusif. Le « on » inclusif est celui qui inclut le « je » de l’auteur.
Le « on » exclusif exclut le « je » de l’auteur.
Comment les distinguer ?
Soit cette phrase du Loup (dans Le Loup et L’Agneau) : « on me l’a dit, il faut que je me venge ». Quelle est la valeur d’emploi de ce « on » ? Pour le révéler, remplaçons « on » par « je », ce qui nous donne : je me le suis dit, il faut que je me venge.
Cette phrase correspond à la logique du Loup et à son état d’âme, il pourrait la dire : le « on » est donc inclusif.
Le degré d’implication de l’auteur dans son texte est révélé non pas seulement à travers les pronoms personnels mais aussi à travers d’autres éléments de différentes natures :
- ponctuation expressive : points d’interrogation, d’exclamation, guillemets - indicateurs de lieu : ici - indicateurs de temps : maintenant - verbes d’opinion : je crois, je pense, j’affirme, je soutiens, je suggère, je prône… - adverbes : certainement, assurément, sans doute, évidemment, sans doute, peut-être, etc - adjectifs qualificatifs : lexique mélioratif ou dépréciatif - figures de style : comparaisons, métaphores, répétitions, périphrases, prétéritions , questions rhétoriques, etc - tonalités : lyrique, pathétique, épique, polémique, ironique, didactique, satirique, oratoire Le système d’énonciation permet de répondre à deux questions essentielles (qui parle ? A qui ?) grâce à tous les outils d’analyse disponibles dans l’énoncé analysé. Moi-Ici-Maintenant et le présent de l’indicatif qui en découle sont déjà quatre (4) principaux outils d’analyse faciles à mémoriser : pronom personnel, indicateur de lieu, indicateur de temps, mode et temps des verbes.
Les modalisateurs permettent de préciser l’état d’esprit du locuteur par rapport à ses propos : degré de certitude (mode et temps des verbes), opinion (favorable ou pas), émotivité (exclamation) : adjectifs qualificatifs, verbes (d’état), adverbes, lexique évaluatif… L’argument représente un aspect de la thèse qui permet de la justifier.
Ainsi, l’argument contient souvent le mot clé de la thèse.
L’argument est un élément de preuve destiné à étayer ou réfuter cette thèse. L’argument est exprimé à travers un vocabulaire abstrait, comme la thèse.
L’argument peut être exprimé de façon brève et lapidaire, mais le plus souvent il est développé, expliqué et illustré par un exemple.
Certains distinguent l’argument fondé sur la logique (argument rationnel) de l’argument fondé sur l’expérience qui tire sa valeur du réel, d’éléments vrais et vérifiables par le destinataire. Le connecteur logique est ce mot de liaison qui relie une idée à une autre, une phrase à une autre, un argument à un exemple, un paragraphe à un autre.
On connait les connecteurs logiques traditionnels (et leurs équivalents) : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Mais ce ne sont pas les seuls connecteurs logiques : « Et d’abord ; en outre ; enfin », etc. Le connecteur logique est l’élément essentiel qui révèle la progression argumentative.
Le but de l’argumentation : convaincre, persuader, délibérer
Argumenter consiste à soutenir ou à contester une opinion, une thèse sur un thème ou un sujet, mais aussi à agir sur le destinataire en cherchant à le convaincre, à le persuader ou à délibérer avec lui.
Le locuteur peut tenir compte de thèses différentes de la sienne, soit en les évoquant de façon explicite, soit en y faisant allusion.
Les types de questions Reformulez le point de vue (la thèse) de l’auteur. Quels sont les indices personnels qui révèlent la présence du locuteur ? Donnez la valeur d’emploi du pronom indéfini « on » dans le texte.
Etudiez les indices d’énonciation en montrant comment le locuteur implique le lecteur. En vous appuyant sur les champs lexicaux dominants, précisez le thème du texte. Relevez les connecteurs logiques sur lesquels repose la progression du texte. Valeur de « nous » et de « on » dans le text e. | |
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